Dieu est bon et Il est toujours bon ! Il ne s’agit pas là d’une formule ou d’une déclaration facile. C’est la vérité, car la bonté fait partie de la nature même de Dieu. Ce qui implique que la bonté de Dieu n’est pas conditionnée par nos actions, notre vie de prière, ou quoique ce soit d’autre. Dieu est toujours bon, Sa bonté se renouvelle jour après jours (cf. Lamentations 3:23) et cela pour tous, que nous soyons justes ou injustes (cf. Matthieu 5:45). Le fait que nous soyons vivants, que nous ayons de quoi vivre, etc, n’est que le résultat de Sa bonté car sans Lui nous ne serions pas là… Ce qui implique que nous sommes constamment au bénéfice de Sa bonté et cela parce que Dieu nous aime.
C’est ce que Paul déclare en disant que la bonté de Dieu nous pousse à la repentance. Pour le dire autrement, la repentance ne conditionne pas l’amour de Dieu, c’est l’amour de Dieu qui conditionne la repentance. La repentance est quelque chose d’extraordinaire que nous sommes appelés à vivre de manière régulière. Se repentir c’est reconnaître notre état et notre éloignement de Dieu pour choisir de s’en séparer définitivement pour revenir vers Dieu (cf. Luc 15:17). C’est quelque chose de libérateur qui est directement lié à la révélation…
C’est là la différence entre la repentance et le remords. Le remords, c’est prendre conscience de sa situation, se savoir coupable et vouloir s’en sortir mais ne pas pourvoir le faire car le sentiment de jugement est trop fort… La repentance, c’est également reconnaître son état et vouloir être libre mais en ayant une révélation de l’amour de Dieu et de sa bonté. Le jugement amène la condamnation alors que l’amour de Dieu produit la liberté… Ce n’est pas que nous ne méritions pas le jugement, mais c’est que ce dernier a été payé par Christ. Il s’est donné pour nous à la croix prenant sur Lui notre condamnation… C’est l’amour manifesté…
Ce qui veut dire qu’on peut vouloir essayer de se séparer de quelque chose par nos propres forces, mais nous n’y arriverons jamais… Seul la révélation de la bonté de Dieu et de Son amour, de qui Il est, va nous permettre de vivre une véritable repentance et la liberté. Dans le récit du fils prodigue on a cette démonstration extraordinaire. Le père prend le fils dans ses bras, avant même qu’il ne puisse dire un seul mot. En agissant ainsi, il vient à sa rencontre et lui révèle son amour et c’est là que la véritable repentance de ce fils se produit (cf. Luc 15:20). De la même manière, Dieu vient à notre rencontre pour se révéler à nous afin que nous puissions vivre cette repentance qui produira la liberté de manière définitive…
Nous sommes donc invités à non seulement rentrer en nous-mêmes pour reconnaître notre situation et ce qui est éloigné de Dieu. Ne nous arrêtons pas là, ne nous laissons pas juger ou accuser, au contraire approchons-nous de Dieu avec assurance (cf. Hébreux 4:16). Ouvrons notre coeur à Sa présence et permettons au Saint-Esprit de nous révéler le Père et la réalité de la croix… Nous avons besoin de révélation et Dieu désire plus se révéler à nous que ce que nous pourrions le vouloir alors investissons du temps dans Sa présence pour simplement Le chercher…
Dernière chose importante… On ne peut provoquer la repentance, seul le Saint-Esprit peut le faire… Alors soyons de celles et ceux qui ne jugeont pas les autres, car cela ne provoquera que des blessures, de l’accusation et de la séparation… Au contraire engageons-nous à révéler l’amour, la bonté et la grâce de Dieu autours de nous car c’est ainsi que les coeurs seront transformés et pourront vivre la repentance et la réconciliation avec le Père… Soyons donc remplis d’amour à l’égard de tous les hommes (cf. 1 Thessaloniciens 3:12) en sachant que cela va libérer un esprit de révélation de Christ pour Le connaître.
Ce que tu décides aujourd’hui détermine qui tu seras demain… Alors j’aimerais t’encourager à développer une nouvelle habitude. Pourquoi ne prendrais-tu pas 5 minutes tous les jours dans ton temps de prière pour simplement chercher qui est Dieu en ouvrant ton coeur à Sa révélation ?
Dieu t’a béni(e) richement pour que tu bénisses abondamment…
Luc